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11 octobre 2012

Le patron d'EDF Proglio a démissionné du conseil d'administration de Veolia

Le PDG d'EDF Henri Proglio le 7 mai 2010 à Paris

Cette démission suit un conflit larvé avec le successeur de M. Proglio à la tête de Veolia, Antoine Frérot, qui avait atteint son paroxysme en février avec une tentative manquée attribuée au patron d'EDF de faire remplacer son ancien numéro 2 aux commandes du groupe de services à l'environnement.

Le patron d'EDF tient néanmoins à ce que son groupe continue à siéger au conseil au titre de sa participation de 4% dans Veolia, a-t-on indiqué.

"On a bien reçu une lettre de Henri Proglio hier soir dans laquelle il annonce son souhait de quitter le conseil et de voir EDF garder un siège au titre de sa participation", a indiqué à l'AFP une porte-parole de Veolia.

EDF a également confirmé que "Henri Proglio (avait) adressé une lettre présentant sa démission en tant qu'administrateur de Veolia, tout en demandant qu'il y ait toujours un représentant d'EDF au conseil d'administration".

Interrogé sur les motifs avancés pour ce départ, une porte-parole du géant français de l'électricité a simplement souligné que "le moment était venu", sans plus de commentaires.

Le départ de M. Proglio de Veolia, jugé inévitable par certains après le "putsch" manqué révélé par la presse, était régulièrement évoqué ces derniers mois.

Ancien lieutenant de M. Proglio, Antoine Frérot était devenu directeur général de Veolia fin 2009 lors de l'arrivée d'Henri Proglio à la tête d'EDF. Pour réduire l'importante dette de son groupe, il a lancé l'an dernier un important plan de restructuration qui inclut d'importantes cessions.

M. Proglio, qui avait démenti être derrière les manoeuvres contre M. Frérot, s'est montré critique sur la gestion de son successeur, selon plusieurs médias.

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11 octobre 2012

Syrie: l'armée bombarde les rebelles dans le nord et le centre du pays

Des quartiers de Homs détruits par des bombardements de l'armée syrienne, le 7 octobre 2012

"La ville de Maaret al-Noomane et le villages environnants ont été bombardés à partir des positions de l'armée dans la région", a précisé l'Observatoire syrien des droits de l'Homme (OSDH).

Ce déchaînement de violence survient au lendemain de la mort de 33 rebelles et 21 soldats loyalistes dans la province d'Idleb, où le régime a massé des chars et envoyé des renforts autour de la ville insurgée.

Les bombardements ont causé mercredi la mort de 15 civils dans la ville, selon le dernier bilan de cette ONG.

La bataille de Maaret al-Noomane, un verrou stratégique sur la route entre Damas et Alep, est "très importante", ont affirmé les rebelles qui se sont emparés de la localité mardi après 48 heures de combats.

Pour faire face à la contre-attaque gouvernementale, ils utilisent des roquettes anti-chars et des bombes artisanales.

Dans le centre du pays, les quartiers rebelles de Homs et la localité insurgée de Qousseir étaient aussi la cible d'attaques jeudi, trois jours après que l'armée a annoncé qu'elle nettoyait les dernières poches de résistance.

"L'aviation bombarde le quartier de Khaldiyé que l'armée essaie de conquérir ces derniers jours. Les accrochages se déroulent aux abords du quartier", a expliqué l'OSDH, basée en Grande-Bretagne.

Des mortiers se sont abattus tôt dans la matinée sur Qousseir, près de la frontière libanaise, selon les Comités locaux de coordination (LCC), qui regroupent des militants sur le terrain.

L'armée est décidée d'en finir avec ces deux poches de résistance, assiégées depuis des mois, afin de pouvoir concentrer ses forces sur le Nord pour reconquérir le terrain perdu.

Mardi, la télévision syrienne a affirmé que les troupes gouvernementales avaient pénétré dans Khaldiyé et "traquaient les derniers terroristes", mot qui désigne les rebelles dans la terminologie du régime.

Plusieurs milliers de civils se trouvent bloqués dans les quartiers rebelles de Homs, selon l'OSDH.

Mercredi, 198 personnes au total ont trouvé la mort dans le pays -- 79 civils, 53 rebelles et 66 soldats, d'après cette ONG.

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